Légendes Amérindiennes autour du Sirop d'Érable
Les Peuples Amérindiens connaissent notre bon sirop d'érable depuis la nuit des Temps.
Plusieurs légendes sont apparues au fil des années selon la tribu, voici celles dont j'ai pu retracer.
Peuple Algonquin Le chef Algonquin retira son «Tomahawk» de l'érable dans lequel il l'avait enfoncé la veille, comme le soleil montait dans le ciel, la sève se mit à couler. Sa femme la goûta et la trouva bonne. Elle s'en servit pour cuire la viande, ce qui lui évita d'aller à la source pour chercher de l'eau.
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Peuple Iroquois
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Un récipient en écorce de bouleau était posé au pied de l'érable. Goutte à goutte, la sève, qui ressemblait à de l'eau, s'écoula de l'entaille faite dans le tronc de l'érable et remplit le récipient. Le lendemain, la femme de Woksis remarqua que le récipient était plein. Pensant que la sève incolore était de l'eau, elle s'en servit pour faire un ragoût de gibier. Le soir venu, au souper, Woksis sourit et dit à sa femme: « Ce ragoût est délicieux. Il a un goût sucré ». N'y comprenant rien, la femme trempa son doigt dans le ragoût qui avait mijoté tout l'après-midi. Woksis avait raison. Le ragoût était sucré. On venait de découvrir le sirop d'érable!
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Peuple Micmac
Par une journée de tôt printemps, alors que le vent était encore frisquet, une vieille femme Micmac alla ramasser la sève des érables. Comme la sève goûte meilleure chaude, elle en mit dans un pot qu'elle plaça au-dessus de son feu. Fatiguée, elle alla s'étendre pour se reposer. Lorsqu'elle se réveilla, le soir était déjà là. Dans le pot, elle trouva un sirop doré, clair et sucré. |
Peuple Abénaki
Selon la légende, Nokomis (La terre) aurait été la première à percer des trous dans le tronc des érables et à recueillir directement le sirop d'érable. Manabush, constatant que cette sève était un sirop prêt à manger, alla trouver Nokomis et lui dit: «Grand'mère, il n'est pas bon que les arbres produisent du sucre aussi facilement. Si les hommes peuvent ainsi sans effort recueillir du sucre, ils ne tarderont pas à devenir paresseux. Il faut tâcher de les faire travailler. Avant qu'ils puissent déguster ce sirop exquis, il serait bon que les hommes soient obligés de fendre du bois et de passer des nuits à surveiller la cuisson du sirop.» |
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Il n'en dit pas plus long, mais craignant que Nokomis reste indifférente à ses paroles et qu'elle néglige de prendre des mesures pour empêcher les hommes de devenir paresseux, Manabush grimpa au haut d'un érable avec un vaisseau rempli d'eau et en versa le contenu à l'intérieur de l'arbre, dissolvant ainsi le sucre qui se trouvait dans l'érable.
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Source de l'image : Amérindien Peuple Cri Plusieurs racontent que ce sont les Huskies, chiens des Amérindiens qui ont mis la puce à l’oreille de leurs maîtres. Une branche d’érable se serait cassée et les chiens se seraient bousculés pour lécher la sève qui coulait de l’arbre. En les observant, les Amérindiens eurent aussi l’idée d’y goûter. |
Peuple Ojibwé (Ontario)
Il y a bien longtemps, du sirop pur, comme celui dont on arrose ses crêpes, coulait des érables. Lorsque le dieu Nanabozho y goûta, il le trouva tellement bon qu'il se dit que les habitants de la Terre n'apprécieraient pas ce sirop s'ils pouvaient se le procurer aussi facilement. Nanabozho ajouta donc de l'eau à l'épais sirop fourni par l'arbre, tellement d'eau que le liquide finit par ressembler à de l'eau sucrée. Il dissimula ensuite cette sève au plus profond de l'arbre. Depuis ce temps-là, les hommes doivent travailler fort pour obtenir du sirop d'érable. |
Source de l'image : Traditional FIne Arts Organization |
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