Dé à coudre

Il y a 30,000 ans,
on a retrouvé tout proche
de Moscou des os avec
lesquelles les chasseurs
de mammouth ont brodé
des perles sur du cuir.
On pense que ces os
servaient de
dé à coudre !

Ce qui nous fait dire
que cette invention serait
une des plus
ancienne en couture !

Source de l'image : Art Propelled

Au 10e siècle, on a trouvé en Turquie des dés à coudre. On pense qu’ils apparaissent vraiment à cette époque, se sont les artisans du cuir qui les utilisaient. Les dés sont alors en bronze ou en laiton. Les décors étaient poinçonnés à la main, et s’il y avait un filet, on présume que les artisans utilisaient un tour.

Vers le 12e siècle, on a trouvé deux formes de dés à coudre : le premier était en forme d’anneau, le second avait la forme que nous lui connaissons encore aujourd’hui. On trouvait encore à cette époque des dés en bronze, en laiton, en os ou encore en cuir.

L’année 1462, marque le début de la fabrication du dé à coudre qui se développe dans les manufactures de Nuremberg en Allemagne. Les dés allemand étaient souvent argentés et assez évasés. Au départ les dés sont moulés avec du cuivre jaune et du laiton, puis un par un, à la main les dés sont poinçonnés.

Il faut attendre le début du 17e siècle, en Angleterre, pour que la première machine à ''ponctuer'' les dés apparaissent. C’est l’inventeur hollandais J. Lofting qui créa une usine pour leur fabrication.

Sous Louis XIV, les dés en argent remportent un réel engouement et se trouvent dès lors dans toutes les maisons de toutes les couches sociales.

Aujourd’hui le dé à coudre se fait en métal : fer, cuivre, laiton, argent et même en or. On en retrouve en porcelaine mais aussi en cuir, en bois, en corne, en verre, en plastique et en caoutchouc !

Le saviez-vous :

les collectionneurs s'appellent

des digitabuphiles,

des digitabuphilistes

ou encore des digiconsuériphiles

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