La Frivolité
La frivolité est parmi une des techniques les plus anciennes. Des archéologues ont trouvés des traces de cette dentelle dans les pyramides…
On en trouve aussi des traces en Mésopotamie, en Asie et en Europe.
C’est probablement des commerçants néerlandais qui l’aurait introduit en Europe au 17e siècle.
La frivolité telle qu’on la connaît serait née en Italie et aurait été adoptée par les dames de la haute société. C’est au 18e et 19e siècle que la frivolité a connu ses heures de gloires en France. La frivolité qui servait surtout à orner les vêtements de nobles, disparaît graduellement parce que cette technique devient futile, trop longue à réaliser et surtout fragile.
La future reine Marie-Antoinette faisant de la frivolité. À une certaine époque, les dames s’occupaient les mains avec ce belle objet de luxe. Par Jean-Etienne Liotard (1702-1789) |
Cette dentelle peut se pratiquer de deux façons : avec une navette ou avec des aiguilles. Autrefois les navettes mesuraient entre 13 cm et 15 cm de long et 2,5 cm et 5 cm de large. Elles étaient souvent décoré d’ivoire, d’écaille de tortue, incrusté d’or, d’argent de perles ou de nacres. C’était vraiment un outil luxueux. Les dames pouvaient utilisé du fil d’or pour faire leur création !
En Allemagne, on l’appelle : Schiffchenarbeit signifiant «le travail du petit bateau" (c'est à dire la navette en forme de bateau).
En Italie, le terme est : Occhi signification des «yeux».
En Turquie, c’est Makouk, ce qui veut dire navette.
En Finlande, c’est Sukkulapitsi - qui combine deux mots : Sukkula = Navette et Pitsi = dentelle
En Angleterre, le terme est tatting, signifiant littéralement lambeaux, loques. C’est la dentelle du pauvre !
Recherche : Madeleine Geffard